L’ACTIVITÉ MARAÎCHÈRE ET LA PRESSION FONCIÈRE, UN DÉFI À RELEVER : CAS DE SONGON (CÔTE D’IVOIRE)
Palavras-chave:
Activité maraîchère, pression foncière, défi à relever, Songon, Côte d’IvoireResumo
Ce texte examine des effets induits sur l’activité maraîchère à Songon du fait de la pression foncière qui s’ajoute aux conditions climatiques changeantes. L’agglomération abidjanaise reste la destination privilégiée, pour une catégorie de personnes en quête d’un mieux-être. Les ressortissants de la sous-région ouest-africaine y sont majoritaires même si l’exode rural en est un autre facteur. Ainsi, la capitale ivoirienne connaît une urbanisation accélérée. Comme corollaire, les problèmes d’accès aux denrées agricoles de base non importées et ceux d’accès aux logements constituent de sérieuses charges pour l’Etat ivoirien. Entre politiques agricoles (pour assurer la sécurité alimentaire) et programmes immobiliers (pour se loger décemment), des impacts négatifs empiètent sur la disponibilité des légumes à Songon. L’enquête a porté sur 100 maraîchers (Direction ANADER-Abidjan) respectivement préfinancés par une commerçante semi-grossiste. Soit 200 semi-grossistes et maraîchers, 40 revendeuses de légumes au marché de détail de Songon y compris 12 personnes ressources. La recherche documentaire, l’observation directe, les entretiens et l’enquête par questionnaire ont meublé la méthodologie. Comme résultats, l’activité maraîchère est instable à Songon du fait de la pression foncière et son cortège d’inconvénient.
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