LA CENTRALITE DU « JE » EN SCIENCES HUMAINES ET EN PSYCHOPATHOLOGIE SOCIALE
Mots-clés:
je, sciences humaines, psychopathologie sociale, individualité, santé mentaleRésumé
Cet article explore la place centrale du concept de « je » en sciences humaines et en psychopathologie sociale. Il soutient que malgré une opinion répandue, cette dernière tient pour importante l'individualité et la complexité du « je ». À travers l'examen des contributions de la sociologie, de l'anthropologie, de la psychologie sociale, et plus précisément de la psychopathologie sociale, l'article démontre comment le « je » sert à comprendre l'expérience humaine dans sa diversité. Il réfute l'idée que la psychopathologie sociale néglige les individualités au profit d'une approche purement sociale des troubles mentaux. Au lieu de cela, il affirme que cette discipline fournit un cadre unique pour intégrer la complexité du « je » dans l'étude des troubles mentaux, reconnaissant l'impact des expériences individuelles telles que l'isolement, la stigmatisation et le soutien social sur le bien-être psychologique. L'article illustre également comment une prise en compte approfondie du « je » enrichit notre compréhension des mécanismes par lesquels les contextes sociaux influencent la santé mentale, ouvrant ainsi la voie à des approches thérapeutiques plus nuancées et personnalisées.
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