Culture administrative des petites entreprises informelles au Cameroun : un essai de la probabilité de formaliser l’activité
Mots-clés:
Connaissance, administration, petites entreprises, formalisation, CamerounRésumé
La quête des efforts des gouvernements en matière d’amélioration des recettes fiscales nous conduit à étudier l’effet de la connaissance des administrations de justice et d’impôt principalement sur la probabilité de formaliser l’activité au Cameroun. Pour se faire, nous utilisons les données d’enquête sur la migration de 1745 Petites Entreprises vers le formel réalisé par le Bureau International du Travail en 2017. Nous spécifions le modèle probit à 2 équations que nous estimons simultanément afin de réduire les risques d’endogénéité entre le fait de connaitre les administrations en charge de la formalisation et la motivation de l’entreprise à s’enregistrer. Nous trouvons que la connaissance et l’enregistrement a un impact positif sur la formalisation des petites entreprises informelles au Cameroun. C’est le cas du programme Fa’cil conduit au Brésil qui réalise qu’en étendant les guichets uniques de la formalisation dans les municipalités, cela a un impact positif sur l’enregistrement des entreprises. Egalement nos résultats font état d’une forte probabilité en générale d’enregistrer l’impôt (86,42%) connaissant la Direction Générale des Impôts. Cela peut suggérer que l’administration fiscale camerounaise joue effectivement son rôle est qu’elle est très proche des entreprises. D’après le programme CGA, avoir une formation en création d’entreprise est significatif à 10 % et augmente de 14,02 % la probabilité de s’enregistrer sachant que l’on connait l’administration comparativement à celle qui ne bénéficie pas de cette formation.
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