Religion et politique étrangère sous l’AKP
Mots-clés:
AKP, soft power, néo-ottomanisme, politique étrangère, DiyanetRésumé
Cet article propose une analyse du rôle de la religion dans la politique étrangère de la Turquie contemporaine, en mettant l’accent sur l’ère du Parti de la justice et du développement (AKP). Il explore la manière dont l’islam sunnite est utilisé comme outil d’influence stratégique selon trois axes principaux : d’une part, le soft power religieux visant à tisser des liens avec les sociétés musulmanes ; d’autre part, l’affirmation d’un leadership régional inspiré d’une posture néo-ottomane ; enfin, les critiques internes et internationales relatives à cette orientation, notamment en lien avec la sécularité et les tensions géopolitiques. En mobilisant une documentation académique et institutionnelle variée, l’étude met en évidence les logiques ambivalentes qui structurent cette diplomatie religieuse. Celle-ci apparaît à la fois comme un vecteur de rayonnement et un facteur de polarisation, oscillant entre ambitions civilisationnelles, impératifs sécuritaires et stratégies d’influence. L’analyse révèle ainsi que la dimension religieuse, bien que centrale, ne peut être isolée des dynamiques politiques, économiques et idéologiques plus larges qui façonnent l’action extérieure de la Turquie. Cette contribution vise à offrir une lecture nuancée des tensions entre islam politique, réalités étatiques et projection internationale du pouvoir turc.
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